La répétition de prières ou de formules incantatoires, généralement à l’aide d’une sorte de chapelet composé d’un nombre variable de grains ou de perles, est une pratique courante dans différentes traditions religieuses et spirituelles. La méditation mantrique qui accompagne plusieurs formes de yoga repose elle-même sur cette pratique. D’aucuns n’y voient qu’un exercice monotone et lassant, mais s’il est vrai que certains peuvent s’y adonner de façon purement mécanique et routinière, il est aussi vrai qu’il recèle un pouvoir insoupçonné qui ne demande qu’à être libéré.
Hommage à Ramanuja (1/2)
Je vous ai déjà brièvement parlé de ce grand maître du 11e siècle en lien avec Shankara et Chaitanya, l’avatar doré. Sa contribution à l’édifice de la philosophie et de la spiritualité védiques mérite toutefois un traitement plus élaboré.
Études supérieures en spiritualité (2/2)
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que le Shrimad-Bhagavatam, le magistral commentaire de Vyasadéva sur le Védanta-sutra, prend le relais là où s’arrête la Bhagavad-gita afin d’élargir le spectre des connaissances en matière de spiritualité. Voyons maintenant ce qui le distingue de tous les autres écrits védiques.
Religion
Mal aimée et malmenée, la religion soulève les passions, pour le meilleur et pour le pire. Malgré tous les efforts déployés pour l’éradiquer, ou à tout le moins la faire taire, force est de reconnaître qu’elle demeure une réalité omniprésente avec laquelle il convient non seulement de composer, mais de se réconcilier.
Quand le diable s’en mêle
Une silhouette drapée de noir sur la couverture d’une édition du Time des années 1970 dévisageait le lecteur d’un air menaçant. «L’occultisme renaît – Satan revient», titrait le magazine. L’article à la clé proclamait que le satanisme et la sorcellerie étaient en train d’évincer la foi religieuse. Et qu’ils recrutaient leurs fidèles non seulement chez les excentriques et les marginaux, mais aussi, voire surtout dans la haute bourgeoisie européenne et américaine! Mode passagère? Pas du tout. Cinquante ans plus tard, les statistiques continuent de témoigner d’une vague de fascination soutenue