Dans le premier volet de ce billet, nous avons vu que le jeune Ramanuja, assoiffé de bhakti, devait évoluer dans une société largement dominée par la pensée impersonnaliste, et que sa dévotion naturelle pour Vishnou avait même failli lui coûter la vie. Nous verrons maintenant comment il en est venu à établir que le monisme de Shankara relevait d’un entendement incomplet de l’Absolu.
À tout seigneur tout honneur
Suite de la série historique consacrée à la théorie de l’invasion aryenne, échafaudée dans le but de minimiser l’importance de la culture et des textes védiques.
Études supérieures en spiritualité (2/2)
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que le Shrimad-Bhagavatam, le magistral commentaire de Vyasadéva sur le Védanta-sutra, prend le relais là où s’arrête la Bhagavad-gita afin d’élargir le spectre des connaissances en matière de spiritualité. Voyons maintenant ce qui le distingue de tous les autres écrits védiques.
Études supérieures en spiritualité (1/2)
Diverses branches des Védas traitent de sujets allant de la médecine à l’astronomie et de la diplomatie aux arts martiaux. Aux chapitres de la philosophie et de la spiritualité, les écoles de pensée et les approches à la réalisation de soi y sont décrites en détail. Elles y sont en outre présentées suivant une gradation qui favorise une juste compréhension des jalons à franchir pour comprendre la Vérité absolue et atteindre la perfection de l’existence. Et il en va de même des textes conçus pour guider notre quête de savoir
Brahman
S’il est un mot qu’on voit et qu’on entend plus souvent qu’à son tour lorsqu’il est question des Védas, de yoga, de méditation ou de réalisation spirituelle, c’est bien celui-là. Et ce n’est pas par hasard, car ce mot est particulièrement riche de sens, au propre comme au figuré. Il recouvre en effet une variété de réalités qui méritent d’être appréhendées de plus près.