Vous avez peut-être remarqué qu’entre autres textes védiques, je cite souvent la Bhagavad-gita. Si j’y réfère aussi spontanément, c’est que cet ouvrage de référence à la portée de tous expose non seulement les fondements de la spiritualité, mais aussi les clés d’une compréhension multidimensionnelle des êtres et de l’univers dans lequel nous vivons.
Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu?
Pourquoi faut-il que le ciel me tombe sur la tête? Comment ai-je bien pu mériter ce qui m’arrive? Encore un mauvais coup du sort! Les expressions ne manquent pas pour exprimer notre incrédulité et notre frustration devant les malheurs, petits et grands, qui nous accablent. Parfois en un éclair, comme dans le cas d’un accident, parfois durablement, comme dans celui d’une maladie. Mais sommes-nous vraiment les impuissantes victimes d’un Dieu vengeur ou de quelque autre force maléfique?
Religion, philosophie ou spiritualité?
Ces trois termes sont peut-être apparentés, mais ils ne sont pas interchangeables. En contexte de développement personnel et de réalisation de soi, on constate cependant qu’ils sont couramment employés à toutes les sauces, au gré des interprétations que les auteurs, conférenciers et coachs de vie veulent bien leur donner. Il peut donc être utile de les remettre en perspective pour dissiper d’inutiles et pernicieuses méprises ou confusions.
Le sens du sacré
Le sacré est au cœur de la spiritualité, de tout temps et dans toutes les traditions. Le sens du sacré, spontané chez certains et acquis chez d’autres, favorise en effet le développement d’une conscience supramentale de soi-même et du monde dans lequel nous vivons. Conscience nécessaire à la pleine réalisation que tout est relié, que la matière et l’univers physique ne constituent qu’une partie de la réalité globale, et qu’aussi bien notre origine que notre fin résident en l’Absolu.
Vérités, contre-vérités et post-vérité
Dans Le goût du vrai, récemment publié chez Gallimard, Étienne Klein, physicien et vulgarisateur scientifique, mais aussi philosophe des sciences et directeur de recherche au Commissariat français à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), s’inquiète de la tendance de plus en plus répandue à formuler publiquement des avis subjectifs ou arbitraires sur à peu près tout.