Dans le premier volet de ce billet, nous avons vu que le jeune Ramanuja, assoiffé de bhakti, devait évoluer dans une société largement dominée par la pensée impersonnaliste, et que sa dévotion naturelle pour Vishnou avait même failli lui coûter la vie. Nous verrons maintenant comment il en est venu à établir que le monisme de Shankara relevait d’un entendement incomplet de l’Absolu.
Hommage à Ramanuja (1/2)
Je vous ai déjà brièvement parlé de ce grand maître du 11e siècle en lien avec Shankara et Chaitanya, l’avatar doré. Sa contribution à l’édifice de la philosophie et de la spiritualité védiques mérite toutefois un traitement plus élaboré.
Chaitanya – L’avatar doré (2/2)
Les Védas avaient de longue date annoncé l’avènement de l’avatar Chaitanya. Ils avaient aussi fait état de la raison de sa venue sur terre il y a à peine quelques siècles. Il nous reste toutefois à approfondir un peu plus son action, son influence et son legs à la lumière des données fournies par ses biographes.
Connaissez-vous Shankara?
Si vous connaissez l’audacieux stratagème mis en œuvre par Bouddha pour freiner le massacre d’innombrables animaux, vous vous demandez peut-être comment les Védas ont par la suite pu recouvrer leurs lettres de noblesse. Car la saga ne s’arrête pas là!