Depuis l’aube des temps, les Védas décrivent le culte du moi (ahankara en sanskrit) comme la source de tous nos maux, aussi bien individuels que collectifs. Les manifestations de l’égotisme sont innombrables, puisqu’il y en a autant que d’individus. Il arrive cependant, au gré des époques et des cultures, qu’elles s’agglomèrent et se cristallisent sous forme de courants idéologiques, comme le libéralisme, le conservatisme, le socialisme ou le communisme. Aujourd’hui, la mode est à l’individualisme, au wokisme et à l’absolutisme.
Les yeux du cœur (2/2)
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que la foi ancrée dans la tradition avait peu à peu cédé le pas à la foi en la science, mais son histoire ne s’arrête pas là, et elle n’a de toute façon pas dit son dernier mot.
Les yeux du cœur (1/2)
La foi a souvent été définie comme la faculté de voir avec les yeux du cœur. Et Pascal disait que le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point. Quoi qu’il en soit, il serait bien difficile de parler de spiritualité sans parler de foi. Cela dit, la foi étant largement tenue pour irrationnelle, est-ce à dire que la spiritualité relève du fantasme?
Le swami et ses trois disciples
Suit un texte de l’auteur et chanteur Julos Beaucarne tiré de son livre Le navigateur solitaire sur la mer des mots. Sous des airs de récit anodin, la fable du poète porte finement à réfléchir sur la perception de la réalité.