… et je te dirai quels bienfaits tu en retireras. La méditation a le vent dans les voiles. On ne compte plus les studios de yoga qui l’intègrent à leur pratiques, sans parler des promoteurs de la pleine conscience tous azimuts et du récent engouement pour les techniques assistées par intelligence artificielle qui promettent de vous faire expérimenter en un rien de temps des états mentaux, ou jhanas, que les moines d’antan mettaient une vie entière à atteindre. Que pouvons-nous en retirer exactement?
Dieu n’a pas de nom
Pas de forme non plus, j’imagine? Mais alors, me direz-vous, que fais-tu de Jéhovah, Allah, Krishna et tous les autres? Ce sont bien des noms de Dieu, non? Oui et non. Laissez-moi vous expliquer.
Cent fois sur le métier…
La répétition de prières ou de formules incantatoires, généralement à l’aide d’une sorte de chapelet composé d’un nombre variable de grains ou de perles, est une pratique courante dans différentes traditions religieuses et spirituelles. La méditation mantrique qui accompagne plusieurs formes de yoga repose elle-même sur cette pratique. D’aucuns n’y voient qu’un exercice monotone et lassant, mais s’il est vrai que certains peuvent s’y adonner de façon purement mécanique et routinière, il est aussi vrai qu’il recèle un pouvoir insoupçonné qui ne demande qu’à être libéré.
Pleine conscience
Les psychologues en recommandent la pratique à leurs patients. Les coachs d’entreprise en ont fait un outil important de leur arsenal. Des centres de yoga la privilégient comme technique de méditation. On l’enseigne même en milieu scolaire. Mais de quoi s’agit-il, au juste?
Études supérieures en spiritualité (2/2)
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que le Shrimad-Bhagavatam, le magistral commentaire de Vyasadéva sur le Védanta-sutra, prend le relais là où s’arrête la Bhagavad-gita afin d’élargir le spectre des connaissances en matière de spiritualité. Voyons maintenant ce qui le distingue de tous les autres écrits védiques.