Dans le premier volet de ce billet, nous avons vu que le jeune Ramanuja, assoiffé de bhakti, devait évoluer dans une société largement dominée par la pensée impersonnaliste, et que sa dévotion naturelle pour Vishnou avait même failli lui coûter la vie. Nous verrons maintenant comment il en est venu à établir que le monisme de Shankara relevait d’un entendement incomplet de l’Absolu.