Tout le monde connaît bien sûr le dicton «Tous les chemins mènent à Rome.» Quoiqu’il ait pu avoir une résonnance significative sous le règne de César, on le voit aujourd’hui employé à toutes les sauces, notamment dans la bouche et sous la plume de ceux et celles qui cherchent à présenter tous les courants de pensée comme étant d’égale valeur. «Il n’y a pas de voie meilleure que les autres. Chacun son truc.»
Hommage à Ramanuja (2/2)
Dans le premier volet de ce billet, nous avons vu que le jeune Ramanuja, assoiffé de bhakti, devait évoluer dans une société largement dominée par la pensée impersonnaliste, et que sa dévotion naturelle pour Vishnou avait même failli lui coûter la vie. Nous verrons maintenant comment il en est venu à établir que le monisme de Shankara relevait d’un entendement incomplet de l’Absolu.
Hommage à Ramanuja (1/2)
Je vous ai déjà brièvement parlé de ce grand maître du 11e siècle en lien avec Shankara et Chaitanya, l’avatar doré. Sa contribution à l’édifice de la philosophie et de la spiritualité védiques mérite toutefois un traitement plus élaboré.
Études supérieures en spiritualité (2/2)
Nous avons vu, dans le premier volet de cet article, que le Shrimad-Bhagavatam, le magistral commentaire de Vyasadéva sur le Védanta-sutra, prend le relais là où s’arrête la Bhagavad-gita afin d’élargir le spectre des connaissances en matière de spiritualité. Voyons maintenant ce qui le distingue de tous les autres écrits védiques.
Études supérieures en spiritualité (1/2)
Diverses branches des Védas traitent de sujets allant de la médecine à l’astronomie et de la diplomatie aux arts martiaux. Aux chapitres de la philosophie et de la spiritualité, les écoles de pensée et les approches à la réalisation de soi y sont décrites en détail. Elles y sont en outre présentées suivant une gradation qui favorise une juste compréhension des jalons à franchir pour comprendre la Vérité absolue et atteindre la perfection de l’existence. Et il en va de même des textes conçus pour guider notre quête de savoir