Je ne m’attendais vraiment pas à vous reparler d’astrologie si tôt, mais j’ai reçu ces derniers jours des communications faisant état d’observations pertinentes à la situation mondiale actuelle. Comme tout le monde s’interroge naturellement sur la tournure des événements à venir, j’ai jugé à propos de soumettre à votre réflexion les grandes lignes de ce que les astres nous réservent selon l’astrologie védique.
En guise de rappel, les configurations planétaires ne décrivent pas les événements à venir, mais plutôt le climat dans lequel ils vont survenir. Elles n’ont d’ailleurs pas le même impact d’une personne à l’autre ou d’une nation à l’autre, les unes comme les autres ayant chacune leur identité et leur autonomie propres.
C’est ce qui fait que les réactions varient grandement face à une situation donnée. Nous en avons d’ailleurs l’exemple avec la pandémie actuelle, un phénomène d’envergure mondiale sans précédent. Certains pays ont opté pour des mesures de dépistage ou de confinement radicales, alors que d’autres ont préféré une approche beaucoup plus permissive. Ne serait-ce qu’à l’échelle du Canada, les mesures mises de l’avant aux niveaux fédéral, provincial et municipal ont sensiblement varié. Et sur le plan individuel, certaines personnes prennent la chose au sérieux et respectent les consignes, alors que d’autres non – même situation, mêmes influences planétaires, impact variable.
C’est également ce qui fait que certains souhaitent ardemment un retour rapide à «la normale», c’est-à-dire à leurs activités personnelles, familiales, professionnelles et sociales d’avant le Grand Confinement. Alors que d’autres souhaitent tout aussi ardemment une prise de conscience collective favorisant une répartition plus équitable des richesses, un plus grand respect de l’environnement et un aplanissement de la courbe des inégalités sociales. Et que d’autres encore remettent tout à coup en question la «normalité» de la surconsommation, de la croissance à tout prix ou du tourisme tous azimuts, et songent désormais à modifier certaines de leurs habitudes.
Seul l’avenir nous dira qui fera quoi, ainsi que l’ampleur des changements auxquels nous participerons ou assisterons. Mais pour l’heure, voici le résumé des observations qui m’ont été transmises.
Du 15 mai à la fin juin
Saturne et Jupiter rétrogrades en Capricorne, et Vénus rétrograde en Taureau.
Période favorable à l’assouplissement des contraintes et des tensions. Ces trois planètes rétrogrades marquent une pause, un temps d’arrêt, un répit donnant l’impression que la situation s’améliore, que les choses reprennent graduellement leurs cours.
Du 30 juin à la fin septembre et au-delà
Jupiter ayant repris son élan, il rejoint le signe du Sagittaire, dont il est maître, et finit par en chasser une entrave de plus, à savoir le nœud lunaire descendant.
L’impression de soulagement et de mieux-être s’accentue. On a d’ailleurs davantage tendance à en profiter qu’à caresser des solutions à long terme aux problèmes qui rongent la société depuis longtemps déjà, et dont la pandémie ne semble être qu’une exacerbation passagère, un abcès à crever au plus tôt.
Cette période, nous disent les astrologues védiques, devrait toutefois plutôt en être une de réflexion profonde, de remise en question des erreurs et des abus du passé, et de préparation active à un avenir meilleur grâce à une plus grande autosuffisance, à un mode de vie plus sain et à une gestion plus responsable de nos priorités. Un moment tout indiqué pour transformer les anciennes façons de faire. Car les plaies ouvertes par la pandémie sont loin d’être pansées, et l’accalmie ne sera apparemment que de courte durée.
Du 10 février 2021 au 29 mars 2025
À la veille de la nouvelle lune, le Soleil, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et la Lune se trouvent tous réunis en Capricorne, coincés entre les deux nœuds lunaires, dont l’un frappé par un aspect de Mars.
Cet événement rare et très peu propice marque un important tournant, un changement d’époque susceptible d’entraîner un durcissement des politiques gouvernementales. Juste retour de balancier après des années de complaisance? Reprise ou aggravation de la pandémie et de ses ramifications tentaculaires? Détérioration des relations internationales sur fond de conflits d’intérêts irréconciliables? Tout est possible sous cette mauvaise étoile. Ce qui semble sûr, c’est que les citoyens devront composer avec des pressions grandissantes de la part des grandes puissances et de leurs propres dirigeants.
Jusqu’à l’éclipse solaire du 29 mars 2025, l’influence de Saturne continuera de peser lourdement sur Jupiter et de créer des conditions pénibles pour de vastes pans de population. Au lendemain de cette éclipse, Saturne entamera une période de sept ans au cours de laquelle il fera trois entrées et sorties du Bélier, son signe de débilitation – un phénomène qui n’est pas survenu depuis des milliers d’années! Et pendant ce temps, Jupiter voyagera à travers sept signes du zodiaque, entrant et sortant lui-même de chacun à trois reprises! Du jamais vu!
Tout converge vers un ajustement majeur de l’horloge universelle. Et un bouleversement de cette ampleur risque de semer le chaos à bien des égards. Jusqu’en 2025, il semble que les gouvernements continueront tant bien que mal de tenir les rênes et de contrôler la situation, mais il se pourrait fort que les défis deviennent ensuite de plus en plus difficiles à relever et que rien ne soit plus jamais comme avant.
Ça va bien aller
Ne soyons pas dupes. Nous savons depuis longtemps que l’environnement se détériore à vitesse grand V, que les espèces disparaissent par milliers, que des conflits armés font rage partout dans le monde, qu’il y a maintenant plus de réfugiés que les pays mieux nantis ne peuvent en accueillir… Et nous voilà avec une pandémie sur les bras qui immobilise la planète entière en moins de temps qu’il ne faut pour dire Aïe!
Tout indique qu’il y a effectivement des années difficiles devant nous, et ce ne sont pas que les astrologues qui le disent. Mais ce n’est pas une raison pour se décourager, et encore moins pour baisser les bras. Pour que tout aille bien, il faut d’abord et avant tout revoir ses priorités personnelles, et prendre les moyens de ses ambitions. L’effet des événements sur nous ne dépend pas des événements en soi, mais de la façon dont nous les abordons, et mieux nous nous y préparons, mieux nous sommes en mesure de les aborder positivement.
Revenir à l’essentiel, ce n’est pas seulement être un peu plus écolo, consommer un peu moins ou réduire ses voyages en avion. C’est essentiellement questionner le sens de la vie et entreprendre activement de se réaliser, non seulement sur le plan matériel, mais aussi sur le plan spirituel. La paix intérieure finira alors par trouver sa place et, oui, ça ira bien, même dans l’adversité et les plus grandes épreuves.
Si vous vous demandez encore quel serait le meilleur moment pour vivre votre spiritualité, j’aurais tendance à dire… maintenant!